bonnes pratiques

connaître les règles de navigation

• Connaître la réglementation en vigueur
  
• Être détenteur du permis fluvial : le permis fluvial est obligatoire pour piloter, sur les eaux intérieures, un bateau de plaisance lorsque la puissance motrice est supérieure à 4.5 kW (6 chevaux), y compris pour les bateaux de plaisance à voile.
• Respecter les limitations de vitesse : à plus de 25 m des rives, sur la rivière Lot la vitesse est limitée à 12 km et sur la rivière Dordogne la vitesse est limitée à 5 km.
• Disposer du matériel de sécurité : pour chaque personne embarquée, un équipement individuel de flottabilité (gilet de sauvetage), un moyen de remonter à bord pour une personne tombée à l’eau, un dispositif coupe contact pour les embarcations équipées d’un moteur thermique de plus de 4,5 KW, un dispositif d’assèchement manuel (écope) pour les bateaux non auto videurs ou ceux comportant au moins un espace habitable, un dispositif permettant le remorquage et l’amarrage, un cordage d’au moins 5 mètres de long pour l’amarrage ou le remorquage, une gaffe, lorsque la navigation envisagée comporte un passage d’écluses.

attention au risque de noyade

Les crues offrent des conditions de pêche particulières. Du bord, il est possible de réaliser de belles pêches, notamment pour la carpe et le sandre. Les gros débits poussent les poissons à se regrouper dans les zones de remous, des contre-courants et dans des zones refuges.

Dans de telles conditions, pêcher demande une attention très particulière, toute chute à l’eau pourrait avoir des conséquences catastrophiques. Il est également important de garder à l’esprit que le niveau d’eau peut continuer à augmenter. Pêcheurs, en période de crues, oubliez la navigation, redoublez de vigilance et restez prudents.

Pensez à toujours vous renseigner sur les débits.

être acteur de la qualité de notre environnement

Les déchets de pêche ou en tous genres, oubliés sur les berges mettent énormément de temps à se dégrader. Saviez-vous que les fils de pêche, fabriqués à base de pétrole, mettent au moins 600 ans à se dégrader ?

Les toiles tissées par les nylons par ailleurs oubliés sont également de véritables pièges pour la faune et notamment pour les oiseaux.

Nous sommes tous heureux de passer du temps au bord de l’eau, de contempler la nature, d’observer la faune et la flore. Tout est moins agréable au milieu des déchets. Alors donnons l’exemple, regardons derrière nous et ramassons nos déchets !

aïe, ça pique !

Le matériel de pêche, et tout particulièrement les hameçons, doivent être manipulés avec la plus grande précaution. Les hameçons sont en effet conçus pour pénétrer le plus facilement possible dans la bouche du poisson, notamment grâce à un affûtage parfait. Accidentellement, il est donc possible que nos hameçons se plantent dans des vêtements, sous la peau, dans la chair ou, dans le pire des cas, dans les yeux.

Afin de limiter les risques d’accidents, il est recommandé de ne jamais oublier la présence de l’hameçon, de garder une distance de sécurité entre deux personnes et de favoriser les hameçons sans ardillons.

Le port de lunettes à verre polarisant est fortement conseillé en action de pêche. Il permet à la fois de mieux voir sous l’eau et présente à la fois l’avantage de protéger les yeux des hameçons.

Il est également reconnu que le risque d’accident augmente considérablement lors de la capture d’un poisson et plus particulièrement lors du décrochage de l’hameçon. Les mouvements du poisson et l’excitation du pêcheur ne doivent en aucun cas faire baisser l’attention des participants.

En cas de mésaventure, il est recommander d’éviter un sur-accident. Il convient alors pour cela d’isoler l’hameçon planté en le décrochant du leurre ou en coupant le fil. Si l’hameçon est planté profondément, une intervention chirurgicale s’impose, ne prenez surtout aucun risque et consultez rapidement un professionnel.