apprendre

le pôle d’initiation pêche nature

la pêche, un outil de sensibilisation

Actif depuis près de 15 ans, le pôle d’initiation pêche nature de la fédération initie chaque année plus de 1500 jeunes à la pratique de la pêche et les sensibilise à la préservation des milieux aquatiques.

Les animations proposées par la fédération s’adressent à tout public, à partir de 7 ans et sont dispensées pour le compte de tous types d’établissements : les scolaires, les centres de loisirs, les centres sociaux, les campings, les offices de tourisme, les collectivités territoriales, les associations ou encore les comités d’entreprises.

Pour connaître les dates d’animations, vous pouvez consulter l’agenda. Pour tout renseignement complémentaire ou demande de réservation, n’hésitez pas à nous contacter.

les formules proposées par le pôle
d’initiation pêche nature

ateliers d’éducation à l’environnement

Installation d’aquariums dans les écoles du département dans le cadre d’une convention avec l’éducation nationale.

Ateliers de découverte des milieux aquatiques.

Ateliers de connaissance et de sensibilisation dans le cadre de journées thématiques sur l’eau et les milieux naturels.

Ateliers de sensibilisation autour de la nécessité de préserver et gérer raisonnablement la ressource en eau.

ateliers de découverte de la pêche

Ateliers de découverte de la pêche en centre de loisirs, campings, offices de campings et MJC.

Projets pêche dans le cadre périscolaire.

stages et mercredis de la pêche

Sessions d’apprentissage des techniques de pêche.

Stage de pêche de la truite

Stage de pêche des carnassiers en bateau

Stage de pêche des carnassiers du bord

Stage de pêche de la carpe

manifestations pêche grand public

Ateliers de découverte de la pêche pour tout public dans le cadre de journées thématiques sur l’eau, la pêche, les milieux naturels, les loisirs en plein air, etc.

les ateliers pêche nature

un réseau au service de la pêche

Lieux d’apprentissage et d’échange, les ateliers pêche nature (APN) sont mis en place et animés par les AAPPMA.

Ces ateliers ont pour but de permettre à tout pêcheur débutant de pratiquer la pêche en ayant un comportement autonome et responsable vis-à-vis de la nature, des autres usagers du milieu aquatique et de lui-même.

Il existe 8 ateliers pêche nature dans le département du Lot. N’hésitez pas à les contacter directement pour plus d’informations ou pour vous inscrire. Retrouvez toutes les dates de leurs animations dans l’agenda.

apn de bretenoux

Animateur diplômé d’Etat :
Laurent MATEOS
06 85 05 43 90
Pescofish.dordogne@gmail.com

Enfants / Adolescents. Toutes techniques.

apn de cajarc

Responsable : Emmanuel PRADINES
06 22 49 69 91
latreille-46@orange.fr

Animateurs diplômés d’état :
Sylvain GARZA & Tonio CUADRADO
06 32 28 53 75

Enfants / Adolescents / Adultes. Toutes techniques.

apn de gourdon

Responsable : Roger LEGUEVAQUES
06 81 65 74 40
gourdonaappma.jimdo.com

Enfants / Adolescents / Adultes. Toutes techniques. Samedi matin de 9h30 à 12h.

apn de gramat

Animateurs :
Claude COMMON, Christian ROUDAYRE & Bernard CHAZAL

Enfants / Adolescents. Toutes techniques. Samedi matin de 9h30 à 12h à raison d’un samedi sur 3.

apn de prayssac

Responsable : Sébastien LLOPIS
06 32 82 94 30
llopiseb@gmail.com

Animateur : Antonio ILLAN
06 11 70 88 89

Enfants / Adolescents. Pêche au coup. Fréquence régulière en saison estivale.

apn de souillac

Responsable : Luc MATOSEVIC
06 11 38 15 35
contact@fishandgites.com

Animateur diplômé d’Etat :
Luc MATOSEVIC

Enfants / Adolescents. Toutes techniques. 2 sessions (automne & printemps) les mercredis après-midi.

apn de vers,
st-gery, cabrerets

Responsable : Guy MOLESIN
06 40 18 11 47
molesin.guy@orange.fr

Animateurs :
Victor PERER et Jean-Louis COMBADAZOU
06 66 23 04 73 / 06 42 34 40 30

Enfants / Adolescents / Adultes. Toutes techniques. Dimanche matin sur inscription.

les moniteurs guides de pêche

un accompagnement pêche sur mesure

La fédération de pêche du Lot a mis en place, depuis 2018, une convention de partenariat avec les guides de pêche en exercice sur le département. Cette convention, aux bénéfices réciproques, vise à harmoniser et à améliorer « l’offre pêche » dans le Lot.

7 guides sont aujourd’hui signataires de cette convention, diplômés du BP JEPS pêche de loisirs et titulaires d’une carte professionnelle. Ils proposent des prestations d’initiation, de découverte, de perfectionnement, d’accompagnement pour tous les âges.

Pour découvrir plus en détail leurs prestations ou faire appel à leurs services, vous pouvez les contacter directement.

sylvain garza

Pêche des carnassiers en bateau sur la rivière Lot. Découverte et perfectionnement : techniques, stratégie, gestuelle, écho-sondeur.

bruno lacout

Pêche de la truite aux appâts nature

laurent matéos

Descente en bateau sur la Dordogne. Pêche à la mouche, pêche sportive des carnassiers en plans d’eau et sur la rivière Dordogne.

luc matosévic

Descente en bateau sur la Dordogne. Pêche de la truite et des carnassiers avec formule hébergement en gîte de pêche.

bruno mercier

Pêche de la truite et pêche des carnassiers sur la rivière Lot et pêche du silure dans le Tarn-et-Garonne.

adrien sauvestre

Pêche à la mouche et aux leurres en vallée de la Dordogne. Truites, ombres et carnassiers. Descente en bateau sur la Dordogne.

les techniques de pêche

les principales notions des techniques de base

La pêche à la ligne est en constante évolution et avec elle, le matériel utilisé ou encore les pratiques. Mais les techniques de base, restent quant à elles inchangées.

Retrouvez dans cette rubrique les grands principes de la pêche au coup, de la pêche au feeder, de la pêche au leurre et de la pêche de la carpe.

Ces informations ne se veulent pas exhaustives mais vous apporterons toutefois les grandes lignes de ces techniques et peut-être l’envie d’une mise en pratique au bord de l’eau !

La pêche au coup à la canne téléscopique

La pêche au coup est une technique de pêche qui consiste à capturer des poissons à un endroit bien précis appelé coup. Le pêcheur a rassemblé les poissons sur ce coup grâce à l’amorçage composé de mélange de farine. La pêche au coup est une pêche de précision où le pêcheur doit amorcer et pêcher toujours au même endroit.

Schéma de montage d'une ligne de pêche au coup
Animation pêche au coup avec un groupe d'enfants

Les différentes esches

Des asticots (fifises, pinkies, goozer, etc.)

Des vers de terre

Des petites graines (blé, maïs, chénevis, etc.)

Le matériel nécessaire pour débuter

Une canne à coup télescopique d’une longueur comprise entre 3 m et 7 m

Quelques lignes montées (achetées toute prêtes ou non)

Une petite boite de rangement avec une boîte de plomb, des hameçons montés, une sonde, une paire de ciseaux, un dégorgeoir

Une boîte d’asticots et de la farine d’amorçage

Une bourriche de 2m et une épuisette de pêche au coup

Un siège (pêcher assis permet d’être plus précis et de mieux construire son amorçage) et un seau

Les poissons capturables

Ablette, gardon, rotengle, carpe, carassin, brème, perche soleil, poisson chat

La pêche au feeder (Quiver-tip)

La pêche au feeder fait partie des pêches au coup. Cette technique est réalisée à l’aide d’une canne avec un moulinet. L’extrémité des cannes, appelé scion (tip) est relativement souple et peint en fluo. C’est le scion qui permet de visualiser les touches notamment lorsqu’il se met à trembler (quiver). La particularité de cette technique est l’utilisation du feeder (cage lestée) qui permet à la fois de remplacer la plombée et à la fois d’amorcer à chaque lancé.

Schéma de montage de ligne pour pêche au feeder
Petite fille avec cage plombée pour la pêche au feeder

Les différentes esches

Des asticots (pinkies, goozer, etc.)

Des vers de terre

Des petites graines (blé, maïs, chénevis, etc.)

Le matériel nécessaire pour débuter

Une canne spéciale feeder d’une longueur de 3m30 avec un moulinet de petite taille en 2000 ou 2500

Une pique en V (repose canne)

Quelques feeders avec différents grammages (entre 20 g et 50 g)

Une petite boite de rangement avec, des hameçons montés, des émerillons, une paire de ciseaux, un dégorgeoir

Une boîte d’asticot et de la farine d’amorçage

Un siège (pêcher assis permet d’être plus précis et de mieux construire son amorçage) et un seau

Les poissons capturables

Brème, tanche, barbeau, gardon, rotengle, carpe, carassin, poisson-chat

La pêche au leurre

La pêche au leurre est une technique très vaste qui consiste à lancer un leurre puis à le ramener de façon à imiter une proie vivante. La pêche au leurre se pratique avec une canne relativement courte munie d’un moulinet performant. La puissance de la canne et la taille du moulinet dépendent du poisson recherché ainsi que du poids du leurre utilisé. Les types de leurres sont très variés de par leur couleur, leur taille, leur poids, leur texture ou encore leur densité.

Dessins de cuillères et leurres souples
Groupe de pêcheurs avec un gros brochet

Le matériel nécessaire pour débuter

Une canne spinning de 2m10 puissance 7g à 21g

Un moulinet en 2500 rempli en tresse de diamètre 14 ou en nylon de diamètre 24

Une petite boite de rangement avec une paire de ciseaux, une pince métallique, quelques émerillons et attaches rapides, une bobine de fluorocarbone pour les bas de lignes, un mètre

Boite à leurres avec quelques poissons nageurs, cuillères et leurres souples

Une petite épuisette embarquée

Les poissons capturables

Perche commune, black-bass, brochet, sandre, chevesne, silure

La pêche de la carpe

La pêche de la carpe est une technique moderne dite statique. Les cannes sont posées sur un rodpod, ou sur pique individuelle, muni de détecteurs de touche sonores. La pêche de la carpe est autorisée la nuit sur certains secteurs et le pêcheur recherche principalement les plus gros spécimens. Le montage utilisé pour débuter est très simple : un gros plomb, entre 80 et 200g, est utilisé comme lest pour pouvoir lancer et permet au montage de rester en place.

Schéma de montage de ligne pour pêche de la carpe
Groupe de jeunes pêcheurs avec une carpe miroir

Les différents appâts

Bouillettes denses et flottantes

Maïs, fèves, fèverolles

Noix tigrées, pellets

Le matériel nécessaire pour débuter

De 1 à 4 cannes spéciales carpe de 12 pieds pour une puissance de 3 LBS avec un moulinet par canne de taille 8 000 ou 10 000

Une boîte avec le petit matériel : plombs (80g ; 110g ; 150g), une paire de ciseaux, de la tresse en 35 lbs pour les bas de ligne, des hameçons à œillets du n°8 au n°4, une aiguille à bouillette, des stops bouillettes, des émerillons barils, des clips plomb

Un rod pod ou des piques avec des détecteurs de touches (facultatif)

Une épuisette de grande taille

Un tapis de réception pour poser les carpes

Un tube lance bouillette ou une fronde

Les variétés de carpes

Carpe commune, carpe miroir, carpe cuir, carpe koï, carpe amour

La pêche à la mouche

La pêche à la mouche est une pratique sportive, contemplative, esthétique mais surtout l’une des plus vieilles techniques de pêche. Elle permet de capturer différentes espèces en rivière ou en lac, à l’aide d’une ligne appelée soie, dont le poids et l’épaisseur servent à propulser la mouche pendant le fouetté. Patience et observation sont de rigueur afin de repérer quels sont les insectes présents à l'instant T. La pêche de la mouche est purement mécanique, il est important d’avoir un bas de ligne qui propulsera facilement la mouche.

Types de mouches pour la pêche
Pêcheur à la mouche sur la Dordogne

Les différentes mouches

Mouche sèche

Mouche nymphe

Streamer

Le matériel nécessaire pour débuter

Une canne de 7 ou 8 pieds

Un moulinet léger pouvant accueillir de la soie de 3 jusqu'à 5, avec un backing monté préalablement

Un sac avec une paire de ciseaux, une pince métallique, plusieurs bobines de nylon dégressif pour faire sa queue de rat

Une boîte avec les différentes mouches existantes.

Une petite épuisette embarquée.

Les poissons capturables

Truite fario, truite arc-en-ciel, saumon, omble, ombre, chevesne, carpe, brochet, silure, perche commune, black-bass, barbeau, ablette, gardon.

La pêche de la truite au leurre

La pêche de la truite au leurre est une technique en plein essor depuis quelques années. Il existe aujourd’hui une large gamme de poissons nageurs permettant d'adapter sa pêche à tous les profils de milieux et toutes les conditions. En ce qui concerne la pêche, il faut faire des lancés en amont et ramener de façon à ce que le leurre fasse un arc de cercle jusqu’à soi, en balayant tous les habitats potentiels dans les courants : branches, arbres, roches, falaises, fosses, etc.

Schéma de lancer pour la pêche de la truite au leurre
Pêcheur de truite au leurre sur la Dordogne

Les différents leurres

Leurres flottants

Leurres suspending

Leurres coulants

Leurres souples

Le matériel nécessaire pour débuter

Une canne spinning de 2m10 à 2m30, puissance 3g à 21g, suivant la rivière pêchée

Un moulinet en 2500 rempli de tresse de diamètre 8ou10 avec une pointe de fluorocarbone de 4m ou en nylon de diamètre 20

Un sac avec une paire de ciseaux, une pince métallique, quelques émerillons, une bobine de fluorocarbone, et une boîte a leurre avec quelques poissons nageurs, cuillères, et leurres souples

Les poissons capturables

Truite fario, truite arc-en-ciel, saumon, omble, ombre, corégone

La pêche au toc

Née dans les Pyrénées, la pêche au toc est une technique de pêche aux appâts naturels ou nymphes. Une longue canne de 3,60 minimum avec beaucoup d’anneaux est nécessaire pour favoriser une meilleure glisse lors des lancés. Le but sera de lancer devant soi puis de contrôler sa dérive. Dès lors que vous aurez une touche, des petits tocs se feront ressentir et il sera temps de ferrer. Il est important de toujours varier ses plombées suivant le type de milieu, cela permettra de présenter l'appât le plus naturellement possible.

Schéma technique de pêche au toc
Pêcheur de truite au leurre sur la Dordogne

Les différents appâts

Appât terrestre type : ver de terre, asticot, teigne, sauterelle, mouche

Appât subaquatique type : porte-bois, patraque, upoo

Nymphe

Le matériel nécessaire pour débuter

Une canne anglaise de 3,70/4 m, ou une canne à fil intérieur de 3,70/4 m

Un moulinet spinning 2500

Un sac avec une paire de ciseaux, une pince métallique, des bas de ligne en différentes tailles, des plombs, des rigoletos, une boite avec les appâts, une boite à nymphe

Les poissons capturables

Truite fario, truite arc-en-ciel, saumon, omble, ombre, barbeau

La pêche des écrevisses à la balance

La pêche de l’écrevisse à la balance est une pratique ludique et récréative qui ne demande que très peu de matériel. Réaliser une sortie écrevisse est souvent synonyme de réussite et cette technique peut se pratiquer seul, entre amis ou en famille ! De nombreux cours d’eaux Lotois regorgent d’écrevisses, (le Vert, la Masse, Le Bléou, la Borrèze, la Bave aval, le Cayla, le Vers, la Rauze, le Bervezou, le Francès et bien d’autres), les spots ne manquent pas !

Ecrevisse de Louisiane
Pêcheur d'ecrevisse à la balance

Les différents appâts

Viande

Poisson mort (les sardines fraîches fonctionnent très bien !)

Le matériel nécessaire pour débuter

Une perche avec une fourche en bois (une branche de noisetier fera largement l’affaire)

Des balances (6 maximum)

Un seau pour y déposer le fruit de la pêche

Les écrevisses autorisées à la pêche

Ecrevisses amaricaines, écrevisses de Louisiane, écrevisses de Californie

la faune piscicole et astacicole

une richesse spécifique insoupçonnée
dans les rivières, lacs et plans d’eau du lot

Même si les principales espèces de poissons et d’écrevisses sont bien connues des pêcheurs, les milieux aquatiques du Lot en abritent de nombreuses autres.

Plus discrètes, protégées d’un point de vue réglementaire ou tout simplement moins propices aux captures par la pêche à la ligne, certaines espèces méritent pourtant tout autant notre attention.

Une présentation de chacune d’entre elles vous est proposée dans les fiches descriptives ci-dessous.

ablette

Alburnus alburnus

Anguille

Anguilla anguilla

barbeau fluviatile

Barbus barbus

black-bass

Micropterus salmoïdes

bouvière

Rhodeus amarus

brème commune

Abramis brama

Brochet

Esox lucius

carassin

Carassius carassius

carpe

Cyprinus carpio

chabot

Cottus perifrettum

chevesne

Leuciscus cephalus

epinoche

Gasterosteus aculeatus

gardon

Rutilus rutilus

goujon

Gobio gobio

grande alose

Alosa alosa

grémille

Gymnocephalus cernua

lamproie de planer

Lampetra planeri

loche franche

Barbatula barbatula

omble de fontaine

Salvelinus fontinalis

ombre commun

Thymallus thymallus 

perche

Perca fluviatilis

perche soleil

Lepomis gibbosus

poisson-chat

Ictalurus melas

pseudorasbora

Pseudorasbora parva

rotengle

Scardinius erythrophthalmus

sandre

Stizostedion lucioperca

saumon atlantique

Salmo salar

silure

Silurus glanis

tanche

Tinca tinca

toxostome

Chondrostoma toxostoma

truite arc-en-ciel

Oncorhynchus mikiss

truite fario

Salmo trutta

vairon

Phoxinus phoxinus

vandoise

Leuciscus leuciscus

écrevisse américaine

Orconectes limosus

écrevisse signal

Pacifastacus leniusculus

ecrevisse de louisiane

Procambarus clarkii

écrevisse à pattes blanches

Austropotamobius pallipes

écrevisses à pattes grêles

Astacus leptodactylus

ablette

Alburnus alburnus

FAMILLE : Cyprinidés

ASPECT : Corps fin, comprimé latéralement, couvert d’écailles peu adhérentes. La bouche est nettement dirigée vers le haut.

TAILLE : 10 à 15 cm

STATUT : Préoccupation mineure (UICN)

DESCRIPTIF

L’ablette se rencontre partout en France et fréquente lacs, gravières et rivières lentes à eaux claires. Elle est bien présente dans le département, notamment dans les grandes rivières d’eau vive. Vivant souvent en bancs, les ablettes se dispersent durant l’été pour se regrouper à la fin de l’hiver. Plancton, vers et larves constituent l’essentiel de son alimentation. Poisson de surface, on la verra fréquemment l’été en surface rechercher les insectes.

période de reproduction

Température de l’eau de 12 à 28 °C

période de pêche

Première catégorie

Deuxième catégorie

taille légale de capture

Première et deuxième catégorie

anguille

Anguilla anguilla

Pêche interdite au stade argenté

FAMILLE : Anguillidés

ASPECT : Le corps est serpentiforme et protégé par un mucus très épais.

TAILLE : 50 à 120 cm

STATUT : En danger critique d’extinction (UICN)

DESCRIPTIF

L’anguille fait partie des grands migrateurs. Elle se reproduit dans la mer des Sargasses. Les larves rejoignent nos côtes au terme d’un voyage qui dure deux ans. L’anguille poursuit sa croissance en eau douce durant plus de 15 ans. Les anguilles ont une activité essentiellement crépusculaire ou nocturne. En eau douce, l’anguille est carnassière et se nourrit de vers, larves diverses, petits poissons, œufs et alevins.

période de reproduction

Entre 400 et 2000m de profondeur dans la mer des Sargasses, en Atlantique nord

période de pêche

Première et deuxième catégorie

taille légale de capture

Première et deuxième catégorie

barbeau fluviatile

Barbus barbus

FAMILLE : Cyprinidés

ASPECT : Corps de forme cylindrique. La bouche, placée sous la tête, est bordée de lèvres charnues garnies de quatre barbillons.

TAILLE : 30 à 70 cm

STATUT : Préoccupation mineure (UICN)

DESCRIPTIF

Le barbeau vit en bandes dans les zones courantes. Il préfère les fonds caillouteux ou rocheux. Omnivore, il consomme vers, larves, insectes, mollusques et débris végétaux. Il pond entre mai et juillet. Il trouve de nombreuses zones favorables à son alimentation à l’aval des chaussées du Lot, ou dans les courants du Célé ou de la Dordogne.

période de reproduction

période de pêche

Première catégorie

Deuxième catégorie

taille légale de capture

Première et deuxième catégorie

black-bass

Micropterus salmoïdes

FAMILLE : Centrarchidés

ASPECT : Corps de forme allongée et trapue. Le maxillaire inférieur déborde de la mâchoire supérieure et l’un comme l’autre sont garnis de nombreuses dents.

TAILLE : 20 à 40 cm

DESCRIPTIF

Le black-bass affectionne particulièrement les insectes, vers ou amphibiens, avec une prédilection pour les petits poissons. Durant le printemps, le mâle prépare un nid en forme de cuvette où la femelle dépose ses œufs. La ponte est farouchement gardée par le mâle qui protège ensuite les alevins durant 2 à 3 semaines. Il est surtout présent sur la rivière Lot ou les plans d’eau de 2ème catégorie du département.

période de reproduction

Température de l’eau de 15 à 25 °C

période de pêche

Première catégorie

Deuxième catégorie

taille légale de capture

Première catégorie

Deuxième catégorie

bouvière

Rhodeus amarus

FAMILLE : Cyprinidés

ASPECT : Corps aplati latéralement recouvert de grandes écailles. La ligne latérale est très brève, sur 5 ou 6 écailles.

TAILLE : 5 à 7 cm

STATUT : Préoccupation mineure (UICN)

DESCRIPTIF

La bouvière vit en bancs dans les eaux lentes ou stagnantes, à fond de vase, où les moules d’eau douce (anodontes) sont abondantes car indispensable à l’accomplissement de leur cycle. Elle se nourrit essentiellement des animalcules de petite taille vivant à proximité du fond.

période de reproduction

Température de l’eau de 15 à 21 °C

période de pêche

Première catégorie

Deuxième catégorie

taille légale de capture

Première et deuxième catégorie

brème

Abramis brama

FAMILLE : Cyprinidés

ASPECT : Corps très aplati latéralement, précédé d’une petite tête et recouvert d’un épais mucus. La bouche, dépourvue de barbillon, peut s’étirer en forme de tube.

TAILLE : 10 à 40 cm

STATUT : Préoccupation mineure (UICN)

DESCRIPTIF

La brème vit en groupes dans les étangs et les rivières lentes. Elle prélève sa nourriture (vers, larves, crustacés, végétaux) sur ou dans le sédiment du fond qu’elle fouille sur quelques centimètres. Appréciée des pêcheurs de concours pour son poids, la pêche de la brème est captivante et permet de réaliser de belles bourriches. La brème est un formidable poisson pour découvrir la pêche. Sa présence est surtout significative sur la rivière Lot.

période de reproduction

Température de l’eau de 15 à 21 °C

période de pêche

Première catégorie

Deuxième catégorie

taille légale de capture

Première et deuxième catégorie

brochet

Esox lucius

FAMILLE : Esocidés

ASPECT : Corps très allongé, tête fendue d’une bouche très large, armée de 700 dents. La nageoire dorsale du brochet, placée au niveau de la nageoire anale, lui permet des démarrages soudains et violents.

TAILLE : 40 à 110 cm

STATUT : Vulnérable (UICN)

 DESCRIPTIF

Il s’agit de l’espèce prédatrice patrimoniale la plus emblématique de nos cours d’eau. Le brochet affectionne les étangs riches en végétaux aquatiques mais vit aussi dans les rivières à cours lent comme le Lot et le Célé ou les annexes fluviales des grandes rivières d’eaux vives, comme la Dordogne. C’est une espèce particulièrement étudiée depuis des années par la fédération du Lot, elle joue un rôle primordial dans la chaîne alimentaire et témoigne d’une bonne fonctionnalité des écosystèmes aquatiques. Solitaire, le brochet se poste souvent en bordure d’obstacle pour chasser à l’affût. La ponte est précoce et s’effectue dans les zones peu profondes.

période de reproduction

Température de l’eau de 6 à 12 °C

période de pêche

Première catégorie

Deuxième catégorie

taille légale de capture

Première et deuxième catégorie

carassin

Carassius carassius

FAMILLE : Cyprinidés

ASPECT : Cousin proche du poisson rouge, le carassin ressemble à une petite carpe. Il s’en distingue par sa bouche dépourvue de barbillon et dirigée vers le haut.

TAILLE : 20 à 30 cm

 DESCRIPTIF

Le carassin vit dans les rivières lentes, les étangs peu profonds, riches en végétation. Il peut résister à des conditions difficiles. Il consomme des végétaux tendres mais aussi des proies animales (plancton, larves, vers, etc.). Sa facilité de capture et sa combativité font du carassin un poisson non dépourvu d’intérêt, en particulier pour les enfants.

période de reproduction

Température de l’eau supérieure à 18 °C

période de pêche

Première catégorie

Deuxième catégorie

taille légale de capture

Première et deuxième catégorie

carpe

Cyprinus carpio

FAMILLE : Cyprinidés

ASPECT : Corps allongé, épais, couvert d’écailles. La bouche porte quatre barbillons et peut s’allonger en un tube qui lui permet d’aspirer les aliments. Le premier rayon de la nageoire dorsale et celui de la nageoire anale, durs et dentés, ressemblent à de véritables scies auxquelles le fil du pêcheur ne résistera pas.

TAILLE : 40 à 70 cm

STATUT : Préoccupation mineure (UICN)

DESCRIPTIF

Préférant les eaux lentes ou stagnantes, chaudes en été et riches en végétaux, les carpes vivent en bancs la plupart du temps tandis que les plus gros sujets demeurent isolés. Elle fouille le fond en quête de vers, larves ou appâts végétaux. La pêche de la carpe s’est modernisée depuis une vingtaine d’années et se pratique souvent en no-kill. Le matériel et les appâts, devenus techniques, permettent de cibler spécifiquement cette espèce dont les plus gros spécimens sont recherchés par les pêcheurs. La rivière Lot est réputée dans toute l’Europe pour sa population de carpe puisque des poissons record y sont capturés chaque année.

période de reproduction

Température de l’eau supérieure à 18 °C

période de pêche

Première catégorie

Deuxième catégorie

taille légale de capture

Première et deuxième catégorie

chabot

Cottus perifrettum

FAMILLE : Cottidés

ASPECT : Dos brun, flancs aux reflets cuivrés et ventre jaune.

TAILLE : 10 cm

DESCRIPTIF

Il s’agit d’un poisson benthique qui vit et se nourrit sur le fond. Il affectionne plutôt les eaux fraîches et oxygénées et se rencontre donc plutôt dans les têtes de bassin versant. Exigeant en habitats diversifiés, il est souvent indicateur d’un milieu préservé. Il est exceptionnel, voir accidentel de capturer un chabot à la ligne. L’équipe de la fédération du Lot le rencontre souvent lors des campagnes d’inventaires piscicoles par pêche électrique.

période de reproduction

chevesne

Leuciscus cephalus

FAMILLE : Cyprinidés

ASPECT : Corps fuselé, de section presque ronde. La tête massive se termine par museau rond que surmonte une bouche largement fendue dépourvue de barbillon.

TAILLE : 15 à 40 cm

STATUT : Préoccupation mineure (UICN)

DESCRIPTIF

Vivant en bancs, le chevesne ou chevaine fréquente les eaux courantes de la partie moyenne des rivières. Il est bien représenté sur les rivières Lot, Célé et Dordogne. Son régime omnivore permet de le pêcher avec différentes techniques (mouche, leurre, vers, etc.). C’est un peu le « sauve bredouille » du pêcheur lorsque les autres poissons ne mordent pas.

période de reproduction

Température de l’eau supérieure à 15 °C

période de pêche

Première catégorie

Deuxième catégorie

taille légale de capture

Première et deuxième catégorie

épinoche

Gasterosteus aculeatus

FAMILLE : Gastérostéidés

ASPECT : Corps couvert de plaques osseuses. Certaines nageoires sont réduites à des épines.

TAILLE : 4 à 8 cm

STATUT : Préoccupation mineure (UICN)

DESCRIPTIF

L’épinoche est parfois la seule habitante de certains fossés et petites mares. Sa présence est discrète dans notre département, elle ne peuple que quelques rares cours d’eau.

période de reproduction

gardon

Rutilus rutilus

FAMILLE : Cyprinidés

ASPECT : Corps aplati latéralement couvert de grandes écailles et nageoire dorsale située à l’aplomb des pelviennes.

TAILLE : 8 à 30 cm

STATUT : Préoccupation mineure (UICN)

DESCRIPTIF

Le gardon est certainement le poisson le plus commun de notre département, il est présent sur tout le réseau de 2ème catégorie du Lot. Il parvient à se reproduire même dans des conditions délicates et ses populations colonisent rapidement les sites dépeuplés, après une pollution par exemple. Très recherché par les pêcheurs au coup et au feeder, le gardon mord à l’asticot comme au ver de vase, au blé ou encore au chènevis, sa pêche est à la fois pratiquée lors de sorties ludiques ou familiales mais aussi par les pêcheurs de compétitons les plus expérimentés.

période de reproduction

Température de l’eau supérieure à 15 °C

période de pêche

Première  catégorie

Deuxième catégorie

taille légale de capture

Première et deuxième catégorie

goujon

Gobio gobio

FAMILLE : Cyprinidés

ASPECT : Corps allongé, cylindrique. La bouche large, garnie de deux barbillons peut s’étirer en tube.

TAILLE : 5 à 20 cm

DESCRIPTIF

Vivant en bandes dans les eaux plutôt courantes, le goujon préfère les fonds de sable ou de gravier et semble fuir la vase ainsi que les eaux trop froides ou trop chaudes. Toujours en activité, il vit dans les endroits peu profonds en été, gagnant en hiver des fonds plus importants pour continuer à s’alimenter (vers, crustacés, mollusques, insectes, etc.). Il est très présent sur la Dordogne, la Bave, la Cère, le Célé ou la rivière Lot.

période de reproduction

Température de l’eau supérieure à 15 °C

période de pêche

Première catégorie

Deuxième catégorie

taille légale de capture

Première et deuxième catégorie

grande alose

Alosa alosa

Pêche interdite

FAMILLE : Clupeidés

ASPECT : Corps fusiforme et aplati, sa tête est latéralement comprimée et sa bouche orientée vers le haut. Le ventre et les flancs sont argentés alors que le dos est bleuté à bleu foncé. Une tâche noire orne l’arrière de l’opercule.

TAILLE : 40 à 70 cm

STATUT : Vulnérable (UICN)

DESCRIPTIF

L’Alose est un poisson migrateur anadrome amphibiotique vivant en alternance en eau douce où elle se reproduit et en mer où elle assure la plus grande partie de sa croissance, sur le plateau continental, sur des fonds de 70 à 300 m. Les adultes remontent, de février à juin dans les fleuves où ils sont nés pour venir se reproduire dans les cours moyens et amont. Ils sont alors âgés de trois à huit ans. Les femelles, plus âgées et plus grosses que les mâles en raison d’une maturation sexuelle plus tardive (cinq ans contre quatre ans), ont une fécondité élevée (100 à 250000 ovules par kg). Les géniteurs meurent après la reproduction. 

période de reproduction

grémille

Gymnocephalus cernua

FAMILLE : Percidés

ASPECT : Corps fuselé, rugueux au toucher, surmonté de deux dorsales, la première épineuse, la suivante souple. Pédoncule caudal long.

TAILLE : 8 à 12 cm

STATUT : Préoccupation mineure (UICN)

DESCRIPTIF

La grémille vit en groupes dans les eaux stagnantes ou lentes, à fond de sable ou de limon. Carnivore, elle consomme des larves diverses et raffole de vers de terres. La ponte printanière comporte plusieurs milliers d’œufs agglutinés dans un ruban. Il est possible d’en capturer en pêchant au feeder sur le Lot ou sur la Dordogne.

période de reproduction

Température de l’eau de 12 à 18 °C

période de pêche

Première catégorie

Deuxième catégorie

taille légale de capture

Première et deuxième catégorie

lamproie de planer

Lampetra planeri

FAMILLE : Petromyzontidés

ASPECT : Corps serpentiforme dépourvu d’écailles et doté d’une tête peu distincte, avec une bouche circulaire formant une ventouse munie de dents cornées.

TAILLE : 9 à 15 cm

STATUT : Préoccupation mineure (UICN)

DESCRIPTIF

Espèce vivant en têtes de bassin versant, enfouie dans les sédiments sablo-vaseux des ruisseaux à courant lent. Elle affectionne les secteurs sableux et vaseux, mais aussi les graviers qui lui servent de support de reproduction. Les larves filtrent les microorganismes dans la vase et une métamorphose, à l’âge de 6 ou 7 ans, génère un adulte qui ne se nourrit plus et effectue de petites migrations vers les zones favorables à sa reproduction (graviers en eaux vives). Contrairement aux autres espèces de lamproies (fluviatile et marine), la Lamproie de Planer n’est pas une espèce parasite.

période de reproduction

Température de l’eau de 8 à 11 °C

loche franche

Barbatula barbatula

FAMILLE : Nemacheilidés

ASPECT : Corps allongé, cylindrique et couvert d’écailles très petites. La bouche est entourée de six barbillons. La nageoire caudale a un bord droit.

TAILLE : 8 à 10 cm

STATUT : Préoccupation mineure (UICN)

DESCRIPTIF

La loche franche est une espèce d’accompagnement de la truite. Poisson sédentaire, et à activité essentiellement nocturne, elle vit près des rives dans les cours d’eau et les lacs clairs à fond graveleux. Elle est présente sur la plupart de nos cours d’eau de plaine ou elle fréquente prioritairement les zones sableuses et vaseuses. Ses barbillons lui permettent de trouver sa nourriture composée notamment d’invertébrés.

période de reproduction

omble de fontaine

Salvelinus fontinalis

FAMILLE : Salmonidés

ASPECT : Diffère de l’omble chevalier principalement par sa coloration.

TAILLE : 15 à 40 cm

DESCRIPTIF

L’omble de fontaine se cantonne dans les eaux froides et claires, comme la truite fario. Originaire d’Amérique du Nord, cette espèce ne se rencontre dans nos eaux que grâce à des repeuplements ponctuels et mord avidement sur les appâts ou leurres qui lui sont présentés.

période de reproduction

période de pêche

Première et deuxième catégorie

taille légale de capture

Première et deuxième catégorie

ombre commun

Thymallus thymallus

FAMILLE : Thymallidés

ASPECT : Des écailles de grande taille couvrent le corps fusiforme et élancé. La nageoire dorsale longue de 20 à 24 rayons et haute lui a valu le nom de « porte-étendard ». La bouche, petite, se situe nettement sous la tête. Le dos porte une petite nageoire adipeuse et la caudale est fourchue.

TAILLE : 30 à 50 cm

STATUT : Vulnérable (UICN)

DESCRIPTIF

L’ombre se trouve limité aux eaux courantes et fraîches, où il vit en groupes. Il se nourrit essentiellement d’invertébrés (larves, insectes, crustacés…). Autochtone dans les bassins du Rhin, de la Moselle, du Rhône et de la Loire, l’ombre est essentiellement présent sur la rivière Dordogne où il a été introduit il y a une vingtaine d’année. Il attire un grand nombre de pêcheurs à la mouche au fouet jusqu’à la fermeture de sa pêche en novembre.

période de reproduction

Température de l’eau supérieure à 9 °C

période de pêche

Première catégorie

Deuxième catégorie

taille légale de capture

Première et deuxième catégorie

perche

Perca fluviatilis

FAMILLE : Percidés

ASPECT : Corps rugueux doté d’une première dorsale épineuse.

TAILLE : 15 à 40 cm

STATUT : Préoccupation mineure (UICN)

DESCRIPTIF

La perche est omniprésente dans les grands cours d’eau ou les plans d’eau du département. Les jeunes vivent en bancs denses et organisés, les gros sujets étant quant à eux souvent solitaires. Les perches recherchent des proies de diverses tailles : invertébrés, alevins et poissons. La ponte se déroule de février à avril. Sa pêche au leurre, très ludique, satisfait tous les pêcheurs, du débutant au spécialiste.

période de reproduction

Température de l’eau de 8 à 12 °C

période de pêche

Première catégorie

Deuxième catégorie

taille légale de capture

Première et deuxième catégorie

perche soleil

Lepomis gibbosus

FAMILLE : Centrarchidés

ASPECT : Corps aplati de forme arrondie.

TAILLE : 5 à 10 cm

STATUT : Espèce invasive, susceptible de provoquer des déséquilibres biologiques.

DESCRIPTIF

La perche-soleil affectionne les milieux calmes, ensoleillés, riche en plantes aquatiques. Elle vit en bandes, sauf à l’époque de la reproduction, période durant laquelle les mâles s’isolent sur les nids. Si elle se capture facilement à la ligne, il s’agit d’une espèce invasive, susceptible de provoquer des déséquilibres biologiques. Son transport et son utilisation comme vif sont interdits.

période de reproduction

Température de l’eau de 15 à 30 °C

période de pêche

Première catégorie

Deuxième catégorie

taille légale de capture

Première et deuxième catégorie

poisson-chat

Ictalurus melas

FAMILLE : Ictaluridés

ASPECT : Corps à peau nue et ligne latérale saillante. Les rayons épineux et denticulés de la dorsale et des pectorales peuvent provoquer des piqûres douloureuses. Une petite nageoire adipeuse se situe à l’arrière de la dorsale.

TAILLE : 10 à 20 cm

DESCRIPTIF

Le poisson-chat affectionne les eaux calmes, peu courantes et chaudes. D’une résistance exceptionnelle il supporte les milieux pauvres en oxygène. Espèce vorace et omnivore, elle est particulièrement impactante sur les autres espèces. Très facile à capturer, attention cependant lors de sa manipulation à le saisir par le ventre, sous les pectorales ou dans un chiffon pour éviter les piqûres de ses nageoires pectorales et dorsale. Espèce invasive, susceptible de provoquer des déséquilibres biologiques, son transport à l’état vivant et son utilisation comme vif sont interdits.

période de reproduction

Température de l’eau supérieur à 20 °C

période de pêche

Première catégorie

Deuxième catégorie

taille légale de capture

Première et deuxième catégorie

pseudorasbora

Pseudorasbora parva

FAMILLE : Cyprinidés

ASPECT : Couleur grise argentée à verdâtre, corps allongé avec bouche dirigée vers le haut.

TAILLE : 10 cm max

DESCRIPTIF

Espèce originaire de Chine, elle a été introduite accidentellement en Europe dans les années 1960 avec des élevages d’autres poissons. Elle a été trouvée en France pour la première fois dans les années 1970. Aujourd’hui, sa présence est rare mais parfois constatée localement dans le département. Cette espèce n’étant pas réglementairement représentée dans les eaux libres françaises, son transport à l’état vivant, sa remise à l’eau en cas de capture ou son utilisation comme vif sont strictement interdits. Ses impacts sur la faune locale sont nombreux : vecteur d’un parasite mortel pour les autres poissons (Sphaerothecum destruens) ou encore compétition pour les ressources alimentaires avec les espèces indigènes.

période de reproduction

période de pêche

Première catégorie

Deuxième catégorie

taille légale de capture

Première et deuxième catégorie

rotengle

Scardinius erythrophtalmus

FAMILLE : Cyprinidés

ASPECT : Semblable au gardon, il se distingue par un corps haut doté d’un dos bombé. La dorsale se situe nettement en arrière des pelviennes et la bouche est dirigée vers le haut.

TAILLE : 15 à 25 cm

DESCRIPTIF

Le rotengle fréquente les eaux lentes ou stagnantes. Il est très bien représenté dans le département, on le trouve sur la plupart des plans d’eau, ainsi que sur les rivières Lot et Dordogne notamment. Il constitue l’une des rares espèces colonisant la couche supérieure des plans d’eau. Ce qui rend sa présence intéressante. On le capturera comme le gardon en pêchant au coup.

période de reproduction

Température de l’eau à 17 °C

période de pêche

Première catégorie

Deuxième catégorie

taille légale de capture

Première et deuxième catégorie

sandre

Stizostedion lucioperca

FAMILLE : Percidés

ASPECT : Corps élancé, rugueux au toucher, précédé d’une tête allongée. La bouche, largement fendue est armée d’une dentition forte comprenant six canines.

TAILLE : 40 à 80 cm

DESCRIPTIF

Originaire d’Europe centrale et actuellement présent dans toute la France, le sandre se plaît dans les eaux calmes, lentes, tempérées et vastes. S’il a une activité essentiellement crépusculaire, il peut également chasser en pleine journée. Les adultes mangent principalement des poissons qu’ils chassent en bancs parfois denses et très mobile. Une récente étude réalisée par la fédération a démontré que le sandre est le top-prédateur de nos cours d’eau. La ponte se déroule entre avril et juin. Le sandre se pêche le plus souvent avec de petits vifs à proximité du fond mais mord également au mort manié, à la tirette et aux leurres souples. À noter : ce poisson s’avère souvent lunatique en été quand les eaux sont chaudes.

période de reproduction

Température de l’eau à 17 °C

période de pêche

Première catégorie

Deuxième catégorie

taille légale de capture

Première catégorie

Deuxième catégorie

saumon atlantique

Salmo salar

Pêche interdite

FAMILLE : Salmonidés

ASPECT : Corps fusiforme, nageoire caudale large (le saumon est fait pour nager rapidement.

TAILLE : 50 à 80 cm

STATUT : Vulnérable (UICN)

DESCRIPTIF

C’est un migrateur qui naît en rivière et passe sa phase de croissance en mer, au large du Groënland et des îles Féroé. Au terme de leur croissance, les organes reproducteurs se développent et les poissons entament leur migration de retour vers les côtes. Ils y retrouvent leur rivière natale pour se reproduire, le mâle se pare alors de couleurs vives et l’extrémité de sa mâchoire se courbe en crochet (bécard). Après la ponte, les poissons se laissent dévaler vers la mer. La plupart meurent après la reproduction, quelques rares sujets repartent en mer. Cette espèce fait l’objet d’un programme de reconquête sur le bassin de la Dordogne.

période de reproduction

silure

Silurus glanis

FAMILLE : Siluridés

ASPECT : Corps allongé, trapu dans sa partie antérieure et aplati latéralement au niveau de la queue. Sa peau nue lui donne un aspect gluant. La bouche largement fendue est garnie de six barbillons dont deux sont longs. Très longue, la nageoire anale atteint la caudale. En comparaison, la dorsale semble ridiculement petite. Le premier rayon des pectorales est très dur.

TAILLE : 50 à 250 cm

DESCRIPTIF

Omnivore mais avant tout carnivore, le silure préfère les eaux calmes et profondes où il consomme poissons, écrevisses et autres animaux, happant parfois en surface rongeurs ou grenouilles. Au poisson mort ou vif comme au paquet de vers ou au leurre, le silure se pêche essentiellement sur la rivière Lot où il est bien présent. La pêche des plus gros sujets exige un matériel particulièrement résistant et adapté. A noter que la fédération du Lot à étudier le régime alimentaire de cette espèce, qui malgré sa taille impressionnante, ne semble pas impacter la chaine trophique de la rivière Lot.

période de reproduction

Température de l’eau supérieure à 20 °C

période de pêche

Première catégorie

Deuxième catégorie

taille légale de capture

Première et deuxième catégorie

tanche

Tinca tinca

FAMILLE : Cyprinidés

ASPECT : Corps trapu couvert de petites écailles enduites d’un épais mucus. Deux barbillons garnissent la commissure des lèvres.

TAILLE : 15 à 30 cm

STATUT : Préoccupation mineure (UICN)

DESCRIPTIF

Les rivières lentes, les étangs peu profonds, à fond de vase et riches en végétation, constituent l’habitat typique de la tanche. Le plus souvent solitaire et discrète, elle entre en activité essentiellement à la tombée de la nuit. Elle s’envase durant la période froide pour réapparaître dès les premiers beaux jours. Tout comme la carpe, la tanche fouille le fond à la recherche de vers ou larves d’insectes. Sa présence est significative sur les plans d‘eau de 2ème catégorie et les rivières Lot et Dordogne, dans les annexes fluviales et zones calmes.

période de reproduction

Température de l’eau supérieure à 20 °C

période de pêche

Première catégorie

Deuxième catégorie

taille légale de capture

Première et deuxième catégorie

toxostome

Chondrostoma toxostoma

FAMILLE : Cyprinidés

ASPECT : Corps fuselé, de couleur vert-olive, flancs clairs à reflets argentés avec une bande sombre. Nageoires dorsale et caudale grises et nageoires pectorales, pelviennes et l’anale jaunâtres. Tête conique terminée par un museau court. Bouche à petite à lèvres cornées, arquée en fer à cheval. Nageoire caudale est échancrée.

TAILLE : 15 à 25 cm

STATUT : Espèce quasi menacée (UICN)

DESCRIPTIF

Le Toxostome est une espèce qui fréquente les rivières dont l’eau est bien oxygénée, claire et courante, à fond de galets ou de graviers. Il est essentiellement présent sur le Célé, plus localement sur le Lot. Si le Toxostome peut séjourner en eau calme, il se reproduit toutefois en eau courante. Il est essentiellement herbivore (algues filamenteuses), mais peut se nourrir occasionnellement de petits invertébrés aquatiques (petits crustacés et mollusques) et du frai de poissons.

période de reproduction

Température de l’eau de 15 à 16 °C

période de pêche

Première catégorie

Deuxième catégorie

taille légale de capture

Première et deuxième catégorie

truite arc-en-ciel

Oncorhynchus mikiss

FAMILLE : Salmonidés

ASPECT : Corps fusiforme pareil à celui des autres salmonidés.

TAILLE : 15 à 70 cm

DESCRIPTIF

La truite arc-en-ciel est originaire d’Amérique du Nord, elle supporte des eaux moins fraîches que la fario. Elle ne se reproduit qu’exceptionnellement en France et ne demeure dans nos eaux que grâce à des introductions régulières. Poisson typique d’élevage, la truite arc-en-ciel se montre moins méfiante que l’espèce commune. Elevée à la pisciculture fédérale du Colombier, cette espèce fait l’objet de déversements réguliers dans les plans d’eau du département.

période de reproduction

Pas de reproduction naturelle en France excepté dans certains lacs pyrénéens

période de pêche

Première catégorie

Deuxième catégorie

taille légale de capture

Première et deuxième catégorie

truite fario

Salmo trutta

FAMILLE : Salmonidés

ASPECT : Corps allongé, légèrement aplati latéralement. La tête forte se termine par une bouche largement fendue. Les maxillaires, la langue et les os de la bouche portent des dents dirigées vers l’arrière. L’extrémité de la caudale est généralement droite.

TAILLE : 15 à 40 cm

STATUT : Espèce à préoccupation mineure (UICN)

DESCRIPTIF

La truite fario se cantonne dans les eaux froides et courantes de la partie supérieure des rivières. Solitaire, elle vit dans sa cache, partout où le courant est amorti : proximité d’un herbier, amont ou aval d’un bloc de pierres ou sous une berge creuse. Carnassière, elle consomme des invertébrés ainsi que les petits poissons (chabot, loche, vairon) qui l’accompagnent. Entre novembre et janvier, au terme de migrations parfois importantes, les adultes rejoignent leurs sites de ponte. La fédération a réalisé de nombreuses études sur cette espèce, notamment sur la morpho-génétique des sujets sauvages encore bien présents dans 75 % de nos cours d’eau, mais également sur sa vitesse de croissance très différente en fonction de la nature géologique des milieux ou de la température moyenne de nos cours d’eau.

période de reproduction

période de pêche

Première et deuxième catégorie

taille légale de capture

Première catégorie

Deuxième catégorie

vairon

Phoxinus phoxinus

FAMILLE : Cyprinidés

ASPECT : Corps de forme cylindrique, couvert d’écailles minuscules. La tête est forte, terminée par une petite bouche horizontale. La ligne latérale est incomplète.

TAILLE : 5 à 10 cm

DESCRIPTIF

Vivant en bancs souvent compacts, le vairon fréquente les eaux claires et fraîches où il cohabite avec la truite. Tout ce qui passe à sa portée et qui semble consommable l’intéresse. Sa pêche ludique et relativement facile en fait une espèce idéale pour la pratique familiale, le vairon se prend à la ligne légère eschée d’un petit vers de terre par exemple. À noter : il constitue un appât très efficace pour la truite.

période de reproduction

Température de l’eau de 12 à 14 °C

période de pêche

Première catégorie

Deuxième catégorie

taille légale de capture

Première et deuxième catégorie

vandoise rostrée

Leuciscus leuciscus

FAMILLE : Cyprinidés

ASPECT : Corps élancé terminé par une tête fine. Les lobes de la caudale sont pointus. Le bord de l’anale est concave.

TAILLE : 20 à 30 cm

DESCRIPTIF

Très présente sur la Dordogne, la vandoise vit en bancs. Elle colonise les eaux courantes à fond de gravier et de sable. Omnivore, elle consomme à la fois des végétaux et des invertébrés de petite taille. Elle n’hésite cependant pas à s’attaquer aux insectes à la surface de l’eau, ce qui permet de la pêcher au fouet tout comme la truite ou l’ombre. La ponte s’échelonne de mars à mai et la femelle dépose ses œufs parmi les pierres et la végétation.

période de reproduction

période de pêche

Première catégorie

Deuxième catégorie

taille légale de capture

Première et deuxième catégorie

écrevisse américaine

Orconectes limosus

FAMILLE : Cambaridae

ASPECT : Brune voir gris foncé. Présence de taches violacées sur le dessus de l’abdomen, les pinces sont de petites tailles et se terminent par deux pointes noires très coupantes. Les écailles de l’abdomen s’étalent en ligne droite. Le rostre a des bords parallèles et forme une gouttière. Elle dispose d’un ergot (épine) au niveau des pinces.

TAILLE : C’est la plus petite des 3 espèces américaines. Sa taille dépasse rarement les 11 cm.

STATUT : Espèce invasive, susceptible de provoquer des déséquilibres biologiques.

DESCRIPTIF

C’est la première espèce américaine introduite en Europe en 1890, et en France en 1911. L’écrevisse affectionne particulièrement les eaux calmes et chargées en matières organiques (plans d’eau, canaux, grandes rivières) mais on peut la trouver dans les eaux courantes. Elle est principalement détritivore (végétaux, larves aquatiques), et pond entre 100 et 200 œufs par ponte et peut se reproduire jusqu’à deux fois par an. Elle est très peu exigeante en termes de qualité de l’eau. L’écrevisse américaine est active de jour comme de nuit. Espèce invasive ne devant pas être transportée vivante ou introduite dans les cours d’eau car préjudiciable à la survie de l’écrevisse à pattes blanches, particulière menacée et préservée.

écrevisse signal

Pacifastacus leniusculus

FAMILLE : Astacidae

ASPECT : Brun-rouge. Tache blanche ou bleutée à la commissure des pinces, face interne des pinces rouge vif, ces dernières sont volumineuses et imposantes. Les écailles de l’abdomen s’étalent en une légère ligne concave. Le rostre a des bords convergents et lisses.

TAILLE : Jusqu’à 23 cm pour les individus records

STATUT : Espèce invasive, susceptible de provoquer des déséquilibres biologiques.

DESCRIPTIF

Espèce originaire du nord-ouest des Etats-Unis, introduite en France dans les années 1974-1976. C’est l’espèce la plus dangereuse pour les écrevisses à pattes blanches, car elle occupe la même niche écologique. Très prolifique (de 50 à 300 œufs par an), croissance rapide. Elle est un prédateur redoutable pour les autres écrevisses. Elle tolère bien les pollutions mais se plaît tout particulièrement dans les rivières et ruisseaux, aux eaux fraîches et bien oxygénées. Son régime alimentaire est majoritairement carné (poisson). Espèce invasive ne devant pas être transportée vivante ou introduite dans les cours d’eau car préjudiciable à la survie de l’écrevisse à pattes blanches, particulière menacée et préservée.

écrevisse de louisiane

Procambarus clarkii

FAMILLE : Cambaridae

ASPECT : Du gris-rouge au rouge vif. Écrevisse de grande taille avec de très fortes pinces assez fines et très puissantes, légèrement arquées vers l’intérieur et présence d’excroissances sphériques de couleur rouge.
Il existe un ergot sur la face interne sur la deuxième articulation de la pince. Les écailles terminales de l’abdomen s’étalent en formant une ligne convexe. Le rostre a ses bords convergents. 

TAILLE : Jusqu’à 15 cm

STATUT : Espèce invasive, susceptible de provoquer des déséquilibres biologiques.

DESCRIPTIF

Introduite en Europe en 1970 pour des essais d’élevage. Ses habitats de prédilections sont les eaux chaudes et stagnantes, elle supporte les eaux saumâtres et une faible concentration en oxygène. Elle résiste également à des périodes d’assec ou de gel de plusieurs mois. Elle tolère toutefois mieux les eaux froides et courantes que sa petite cousine (Orconectes limosus). Très prolifique (jusqu’à 750 œufs par femelle et deux reproductions par an), elle peut parcourir 15 km en 5 jours en creusant des terriers à chaque halte. Elle est d’ailleurs responsable de la déstructuration des berges et de la disparition des herbiers. Son régime alimentaire est très opportuniste. Il s’agit d’une espèce invasive ne devant pas être transportée vivante ou introduite dans les cours d’eau car sa présence est préjudiciable à la survie de l’écrevisse à pattes blanches, menacée et préservée.

écrevisse à pattes blanches

Austropotamobius pallipes

Pêche interdite

FAMILLE : Astacidae

ASPECT : Coloration générale varie selon le milieu de vie : couleur marron-gris, parfois verdâtre. Elle est reconnaissable à la couleur blanchâtre de la face interne de ses pinces rugueuses. Les pinces sont assez volumineuses et larges. L’abdomen se termine par cinq écailles qui s’étalent en formant une ligne légèrement concave. Le rostre a des bords convergents avec un légère crête. Elle ne possède pas d’ergot.

TAILLE : Jusqu’à 12 cm

STATUT : Espèce vulnérable (UICN)

DESCRIPTIF

Un habitat diversifié, ainsi qu’une bonne qualité de l’eau sont indispensables aux populations d’écrevisses à pattes blanches. La croissance est lente et la prolificité (nombre d’œufs par an) moyenne : maximum une centaine d’œufs par femelle, une dizaine la première année de reproduction. Détritivore, son régime varie au cours de l’année en fonction de la disponibilité des proies : reste de poissons, larves d’insectes, débris végétaux. Elle est présente dans certains cours d’eau du département et fait l’objet d’un suivi pluriannuel des populations. Espèce menacée, sa pêche est strictement interdite.

écrevisse à pattes grêles

Astacus leptodactylus

Pêche interdite

FAMILLE : Astacidae

ASPECT : De jaunâtre à verdâtre. Les pinces sont longues et fines. L’abdomen se termine par une ligne quasi droite. Le rostre a ses bords parallèles et dentés.

TAILLE : Jusqu’à 20 cm

DESCRIPTIF

Introduite en France en 1960 en provenance du bassin de la mer noire et de la mer Caspienne. L’écrevisse tolère les eaux chargées et chaudes. Elle est aussi très prolifique (200 à 400 œufs par an), et résiste aux eaux saumâtres. La croissance est rapide. Cette écrevisse est présente dans certains cours d’eau du département. Sa pêche est strictement interdite.

partagez vos publications

#pechelot